Journal de France

Paroles libres de français

Parlons vaccin et... gaming

vaccin gaming

J'ai longtemps été un gamer. Je me tenais et me tiens encore pas mal informé ; j'ai donc pu observer l'évolution du milieu du jeu vidéo. Et entre ce que je sais des vaccins et ce que je sais des jeux-vidéo, j'ai trouvé un parallèle intéressant.

Depuis quelques années, on observe une pratique qui s'appelle « le crunch ».

Le crunch, c'est quand un jeu vidéo doit paraître, que la direction a décidé d'une date et que le service marketing l'a annoncée, et qu'à cause de cette échéance bien évidemment trop resserrée, l'équipe de développement doit mettre les bouchées doubles, travailler d'arrache-pied jusqu'à 15h par jour, tout ça pour sortir un jeu, non pas fini, mais simplement « jouable », puisqu'il aurait fallu beaucoup plus de délai pour le peaufiner convenablement.

À ce moment, tout n'est pas perdu. Nous sommes à l'ère d'internet, les finitions peuvent donc encore se faire même si le jeu s'est déjà vendu. Il suffira d'y apporter des « patchs » et autres correctifs pour résoudre les problèmes et réparer les pots cassés.

On pourrait trouver le procédé fort peu professionnel, limite amateur, et bien peu respectueux de la clientèle… Et pourtant, ce sont les gros studios qui pratiquent le plus la chose et l'ont activement répandue.

Mais ceux qui sont passés à la caisse, tiens, ce sont les joueurs. Et c'est ainsi que les premiers acheteurs, les plus fidèles ou enthousiastes, donc ; ceux par qui le studio peut rentrer dans ses frais et par lesquels les actionnaires sont contents ; eh bien ces joueurs-là sont les plus lésés.

La tendance en est à tel point que de plus en plus d'acteurs du milieu vidéoludique – journaux et gamers – n'hésitent plus à recommander d'attendre lorsqu'un jeu fraîchement sorti n'est visiblement pas au point. (1)

Parce que vous le savez tous, on vit une époque où il faut aller vite. Attendre, justement, nous paraît presque contre nature à ce jour. En tant que consommateur, c'est envisageable. En tant que studio d'envergure mondiale, c'est beaucoup plus délicat.

L'idée, c'est de constater qu'on vit une époque où les grosses boîtes n'ont aucun scrupule à envoyer sur le marché un produit mal fini, que leur réputation, sauf cas exceptionnel, ne s'en trouve jamais que modestement entachée, qu'elles sont peu ou pas sanctionnées de cette pratique par le consommateur qui, pour peu qu'elle fasse la démonstration d'une saine contrition, lui restera acquis ; par fidélité peut-être, par oubli sans doute, et par la force du marketing surtout.

Et donc j'en arrive aux vaccins

Il faut se dire les choses clairement : la santé, c'est un marché.

Une pandémie, pour un laboratoire côté en bourse, ce n'est pas un problème à résoudre, c'est une aubaine à saisir.

Et il faut la saisir vite ! parce qu'il y a la concurrence.

Et comme pour les jeux vidéo, il y a la communication et la réalité du développement ; la première faisant presque toujours fi des exigences de la seconde.

  • Début de l'année, on nous annonçait donc un vaccin à 90% d'efficacité face au virus. Et puis finalement, c'est tombé à 66%. (2)
  • On a dit que le vaccin allait empêcher la propagation du virus et permettre un retour à la vie normale. Et puis finalement, elle ne fait que le ralentir et il faut garder les masques. (3)
  • On nous a dit que les vaccins allaient permettre d'atteindre l'immunité avec seulement 60% de couverture vaccinale afin de sortir définitivement de la factice crise Covid. Et puis finalement, on approche déjà des 70% et « c'est plus compliqué que ça. » (4)
  • On nous annonce qu'il faut deux piqûres et c'est bon, c'est plié, faites pas les chochottes, quoi ! Et puis finalement, non, ce sera sans doute 3, et peut-être encore plus d'ailleurs… D'ailleurs, on commande déjà du gros stock pour les saisons 2022 et 2023. Dites-voir, ça s'annonce sportif, tout ça ! Faut dire que le virus est aussi mutable que la grippe saisonnière à laquelle il ressemble quand même vachement. Tiens, où qu'elle est passée, elle, d'ailleurs ? (5)

Et je pourrais encore continuer la liste longtemps, mais stop ! souvenons-nous que l'attention du citoyen connecté est fugace et que le pépiement d'une notif sur un écran annexe peut suffire à détourner son attention ; alors faisons vite !

Bref, le produit n'est pas au point ; c'est pas grave ; l'erreur est humaine, comme on dit, et puis ça va sans doute s'améliorer avec le temps. Mais en attendant, il y aura des pots cassés, d'ailleurs il y en a déjà (6), et qui en portera la responsabilité ?

C'est-à-dire que, comme pour les jeux vidéo mal finis, il se pourrait ici que les plus volontaires, les plus altruistes, les plus responsables (ou simplement les plus peureux, les plus soumis, les plus manipulables, les plus endoctrinés, ça marche aussi) soient ceux qui écopent le plus du manque de considération humaine des labos avides de blé et des gouvernements grassement achetés. (7)

Des clopes, de la malbouffe et des médocs

Il est bon d'avoir de la mémoire. Ça permet de faire des liens, des parallèles, d'effectuer des connexions.

Prenons la cigarette, par exemple. Il aura fallu des décennies de combat pour en faire admettre la nocivité. Avant cela, même les médecins, justement, en faisaient la promotion. Et les dentistes. Oui.

C'est limite s'il n'aurait pas fallu que le fumeur développe son cancer du poumon et claque juste devant le bureau de tabac après avoir fumé sa clope pour que les tabagistes reconnaissent la potentialité d'un vague problème de toxicité pouvant éventuellement avoir un vague rapport avec la composition de leur produit.

Pareil pour la malbouffe. Si on ne gonfle pas comme une baudruche devant le stand du KFC en faisant instantanément péter son taux de cholestérol et en rotant des caillots sanguins sur la table, c'est niet, y a rien à voir. Il aura fallu des années de combat et – entre autres – un documentaire choc sur les effets que peut produire 1 mois de menu Mac Do (8) pour que les autorités commencent enfin à s'alarmer, et que les fast food envisagent l'idée que leurs produits puissent éventuellement, peut-être, en l'admettant du bout des lèvres serrées, être un peu pourris et corrigent le tir en se mettant partiellement au vert. (9)

Vous pouvez trouver que tous ces sujets n'ont strictement rien à voir les uns avec les autres, que « le monsieur, il voit pas le rapport avec le vaccin et son burger triple cheddar frites coca camel ».

Le rapport, c'est que tout cela traduit une tendance dont on devrait tirer enseignement.

Les multinationales n'en ont rien à foutre de vous, elles sont là pour faire du chiffre. Et qu'il s'agisse de fastfood ou de laboratoires pharmaceutiques, c'est pareil ; c'est chou vert et vert chou. Encore une fois : ces labos sont cotés en bourse ; la notion de santé s'efface derrière celle de rentabilité ; vous êtes les consommateurs d'un produit.

D'ailleurs, tous les labos ont récupéré un max de pognon, et je ne saurais trop vous recommander de taper « cote bourse <nom du labo> » sur google, puis de voir l'évolution sur 5 ans pour vous en rendre compte. Pour Moderna, c'est des barres de rire.

Je n'ai rien contre l'idée de faire du fric, mais quand c'est sur la santé des gens, en vendant un produit d'une qualité toute discutable, remise en question même dans le milieu, au prétexte d'une pandémie qui – répétons une évidence – est si terrible (voix d'outre-tombe) qu'il faut se faire tester pour être bien sûr qu'on l'ait attrapée, ça me chagrine un peu.

Donc, un vaccin ARN dont on m'assure, sur les plateaux TV, qu'il n'y a aucun problème avec et qu'il est nécessaire pour sortir de la crise, alors qu'EN MÊME TEMPS, on relève déjà, dans la réalité, des bataillons d'individus développant des effets secondaires alarmants et qu'on veut nous préparer mentalement à vivre avec le Covid, c'est un peu contradictoire et ça m'inquiète un poil.

Et si en plus, des professionnels de la santé et de la génétique, qui n'ont rien à gagner, mais tout à perdre – vu comme ça va vite pour ostraciser les voix dissidentes, dans ce pays de liberté – s'alarment et affirment que c'est une erreur que de vacciner à tout-va à l'ARN, je commence à avoir des sueurs froides. (10)

Et, par pitié, qu'on cesse d'en appeler à M. Pasteur et de faire parler les morts. Les vaccins ARN n'existaient pas à son époque, que je sache. Peut-être, à l'instar du docteur Luc Montagnier, découvreur du SIDA, s'y serait-il opposé et aurait-il été traité de complotiste ou de vieux sénile par les médias ? Qui sait ? (vous voyez, moi aussi je peux jouer et faire de Pasteur un antivax révolutionnaire si ça me chante ; et pourquoi pas ?)

Conclusion

Bon, en définitive, on aura beau jouer d'arguments, chacun gardera ses positions jusqu'à l'issu de cette affaire médiocre. Mais, moi, avec tout ça, j'ai juste un petit problème :

Un jeu, quand il n'est pas bon, je peux le renvoyer ; la clope, je peux ne pas la fumer ; la malbouffe, je peux ne pas l'acheter et me cuisiner de bons petits plats.

Mais pour le vaccin, je fais comment s'il n'est pas bon et qu'on s'en aperçoit dans 6 mois, 10, 15 ans ? Je me taille les veines ? Je me passe l'aspirateur dans le fion ?

Non. Je pense que je vais attendre encore un peu.

Oh oui, que je vais attendre !...

 

sourire sans masque

Un sourire, libre, sans muselière... ce n'est pas le Covid qui ordonne ces inanités, ce n'est pas le Covid qui nous empêche de vivre et nous cloisonne, c'est notre gouvernement et nos parlementaires.

 

Même si je me doute bien qu'à peu près personne ne lira toutes ces sources (et il est vrai que toutes ne sont pas égales en intérêt ni en qualité) je vous encourage tout de même à lire les titres, afin d'avoir un tableau d'ensemble, et à vous intéresser tout particulièrement aux liens en (7)

(1) (Cyberpunk 2077, reste-t-il un espoir ? (Epic Test))
(2) Pfizer : un vaccin "efficace à 90% (10 novembre 2020) & L'efficacité des vaccins Pfizer et Moderna est en baisse face au variant Delta
(3) on ne transmet plus le Covid, une fois bien vacciné & Les vaccinés transmettent-ils le virus ?
(4) Covid-19 : l'objectif d'une immunité collective le 14 juillet tient-il la route ? & L'immunité collective : un objectif de plus en plus illusoire
(5) Covid-19 : certaines personnes pourraient avoir besoin d'une 4e dose de vaccin & L'efficacité du vaccin Pfizer/BioNTech diminuerait de 6 % tous les deux mois & Vaccin Pfizer : le gouvernement va commander des doses pour 2022 et 2023 & Deux milliards d'euros pour l'achat de vaccins en 2022 : à quoi vont servir toutes ces doses ? & La vidéo indispensable pour convaincre les indécis à fuir la vaccination COVID
(6) Covid-19 : vaccins et perturbation des règles, des signaux et beaucoup d'incertitudes
(7) L'industrie pharmaceutique est la 1ère source de corruption dans le monde & Transparency International dénonce la corruption dans l'industrie pharmaceutique (juin 2016) & « Dire qu'il existe de la corruption dans l'industrie pharmaceutique, ce n'est pas être complotiste ! » & Les laboratoires pharmaceutiques en accusation
(8) Super Size Me
(9) LOGO : vert McDo ou génie marketing !
(10) « Obligation vaccinale anticovid, une hérésie médicale » & L'Ordre poursuit dix nouveaux médecins dont Martine Wonner, Louis Fouché et le Pr Montagnier

Bonus : Big Pharma dépense près de 68% de ses 30 milliards de dollars publicitaires annuels pour persuader les médecins et autres de prescrire leurs médicaments aux patients.

P.S. : je ne sais pas si ça vous le fait aussi, c'est le 3e ou 4e texte que j'écris sur ce sujet, tellement cette histoire me fout en rogne, et pourtant j'en ressors à chaque fois avec l'impression de n'avoir qu'effleuré le sujet, tant il y a à dire, tant il y a d'angles d'attaque pour exprimer combien cette mascarade en est une et combien le chantage qu'on nous fait est grossier. Bah ! Passons. Ça fera une bouteille de plus sur le grand océan qu'est internet.

le 1er septembre 2021 par Arthur de la RivaudièreTellurix