La soupe est bonne au Conseil constitutionnel
Alain Juppé et Laurent Fabius au Conseil constitutionnel
En France, toutes les lois doivent être approuvées par le Conseil constitutionnel.
Le conseil constitutionnel… Ah ça en jette ! Rien que le mot, ça peut vous faire reculer.
Depuis 1958, le Conseil est chargé de vérifier la conformité des lois à la Constitution.
Penchons-nous maintenant sur les membres du conseil constitutionnel. Si vous avez la mémoire courte, lisez bien ce qui suit.
Laurent Fabius : socialiste et président du conseil constitutionnel.
Ancien premier ministre de François Mitterand qui, lors d’un débat avec Jacques Chirac, lui signifia par une pichenette qu’il ne fallait pas qu’on lui parle de cette façon-là. On aurait cru un seigneur au milieu des gueux.
Pour en revenir à Fabius, on passera évidemment sur son cinéma et son cirque lorsqu’il était à Matignon, arrivant en 2 Chevaux et sortant dans la rue en sachant qu’il y avait des journalistes, dans une tenue très décontractée.
Ah, on peut dire que François Hollande, notre précédent président de la République, en le mettant président du conseil constitutionnel a fait fort avec un socialiste de cet acabit-là
Alain Juppé : républicain et ancien maire de Bordeaux
Chirac disait de lui : « c’est le meilleur d’entre-nous. »
Après avoir eu quelques petits problèmes, il était parti enseigner très loin de la France. Il est revenu, s’imaginant avoir un destin national. Ah, pour le national, il l’a puisqu’il a été nommé par Emmanuel Macron au conseil constitutionnel sur proposition de Richard Ferrand ; un ancien traître de l'aile gauche du PS, ayant rallié LREM, participe donc à envoyer un cacique du RPR/UMP/LR au Conseil.
Comme diraient certains : ce ne sont pas les perdreaux de l’année !
Et à côté de ces deux-là, on en a mis quelques-uns pour faire un Conseil constitutionnel ; ces fameux "Sages" qui visiblement ne voient pas de problème démocratique particulier avec le Pass Sanitaire.
Le nouveau monde, c’est cela : accepter des postes de quelqu’un qui n’a rien à voir avec la politique que l’on a faite et que l’on préconise. Et le nouveau monde, aujourd’hui, c’est d’aller à la gamelle.
Elle doit être bonne, elle doit même être très bonne, la soupe.
Alors si vous lisez ces lignes et que vous êtes au SMIC, si vous lisez ces lignes et que vous avez du mal à boucler vos fins de mois, n’hésitez plus : lancez-vous dans la politique. Vous trouverez toujours, toujours des opportunités pour vous remplir les poches, à la condition évidemment, que vous sachiez rendre la monnaie.
Ainsi va la vie…
Le 28 juillet 2021 par Arthur de la Rivaudière