Les Républicains : ça ne marche plus
Hubert Flaco, Chrisian Estrosi, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, David Lisnard
Ah, les Républicains…
Tiens donc, 2021, ça y est, ils sont à l’affût ; certains veulent devenir président.
Ceux qui ne veulent pas devenir président opèrent dans la trahison pour obtenir un poste important. Quant aux autres, ils vont soi-disant organiser une primaire, et le survivant se présentera à l’élection présidentielle.
Ce scénario-là, on le connaît, on l’a eu en 2017 où ils ont réussi l’exploit de déboussoler leur électorat ; et alors que tout était fichu, que rien ne pouvait se redresser, aucun n’a eu – restons poli –, les cacahuètes pour aller au-devant du peuple, et quoi qu’il lui en coûtât se présenter contre François Fillon.
Il fallait voir, à la sortie du bureau de la réunion du bureau LR, Gérard Larcher lire son petit papier et annoncer triomphalement que François Fillon restera le candidat. Ben oui, il avait gagné la primaire...
Combien d’électeurs, à ce moment-là, se sont posés des questions ? Mais François Fillon, il ne fallait surtout pas le toucher.
4 ans après, ce monsieur travaille pour les russes. Merci, LR.
Nous méritions mieux que ce candidat, même s’il avait gagné la primaire.
C’est quand même grâce à LR que nous avons – il ne faut pas l’oublier – Emmanuel Macron ; puisqu’aucun candidat d’envergure n’a eu le courage de se sacrifier pour aller contre François Fillon et pour sauver ce qui pouvait être sauvé.
Résultat des courses, nous avons assisté et nous assistons encore à des défections depuis 4 ans. Hubert Falco qui soutient Macron, Christian Estrosi qui, comme un jeune homme de 15 ans, a eu le coup de foudre politique pour Emmanuel Macron ; et ainsi de suite.
On voit des candidatures sortir de partout. Valérie Pécresse maintenant (mon Dieu...). Ainsi que d’autres, qui n’ont comme seul motif et comme seul mobile, que d’atteindre le plus haut sommet de l’Etat.
Nous avons aussi Xavier Bertrand qui, lui, veut se présenter depuis des mois à l’élection présidentielle.
Depuis quelques temps nous en avons un autre qui avance tout doucement : c’est David Lisnard, maire de Cannes.
J’appartiens à une autre époque. Où sont les Sanguinetti ? où sont les Pasqua ? où sont ces gens, peut-être d’une époque révolue, mais qui n’avaient qu’un seul objectif : essayer de faire avancer la France.
Avec leurs qualités, leurs défauts, ils n’ont pas si mal réussi. Cet ADN, les LR l’ont complètement oublié, l’ont même occulté.
Alors les Français se sont tournés vers la jeunesse, vers celui qu’ils pensaient être à la hauteur de leurs espérances : Emmanuel Macron – qui n’a apporté au pays que de la désespérance.
Le pays, aujourd’hui, a besoin d’un homme fort, de quelqu’un d’extrêmement intelligent, avec une garde rapprochée, comme pouvait en avoir un de Gaulle ou un Jacques Chirac.
Il m’arrive quelques fois de rêver à une Marie-France Garaud qui pourrait conseiller un homme politique. Mais la grande mode, à une époque, fut d’aller chercher le Buisson ardent. Il y en a même qui s’y sont brûlés.
Marie-France Garaud & Alexandre Sanguinetti
Ce pays a besoin d’un homme fort, d’être gouverné d’une main de fer dans un gant de velours.
Tant que cela ne sera pas trouvé et tant qu’on ira chercher des « monsieur-je-bricole-tout », on ne s’en sortira pas.
La France est devenue un open bar. Maintenant on va recevoir les Afghans. Et après ça sera quoi ?
Ainsi va la vie, ainsi va le monde… Ainsi va ma France.
Alors de grâce, messieurs et mesdames les candidats, soyez respectueux du peuple, soyez respectueux du pays. Et cessez de nous prendre pour ce que l’on n’est pas ; ayez le courage de prendre votre voiture, de sortir de la région parisienne et d’aller en Provence ; pas dans les grandes villes, non, mais dans ces petites villes, entre 5000 et 15000 habitants, où les gens travaillent, se connaissent, où la réputation a une grande importance, où lorsqu’un enfant fait une bêtise, les parents l’apprennent par d’autres parents.
Allez parler avec ces Français-là. Vous savez, ce n’est pas à l’ENA qu’on apprend les choses, c’est en discutant avec l’ouvrier, avec la personne qui va faire ses courses avec un certain montant d’argent. Vous risquez d’avoir peur si vous allez dans ces région-là, qui sont pourtant des régions françaises, parce que vous n’êtes pas habitués à ça.
Sortez de vos palais, sortez de vos habitudes,
Vous voyez, vous prenez une voiture, vous partez de Paris, et à 2h de Paris vous pouvez déjà commencer à trouver des choses très intéressantes. Sortez de Paris, demandez à votre chauffeur de vous y conduire, demandez-lui simplement d’aller dans des villes à 2 heures de Paris ; et pas les grandes, des villes moyennes et petites. Ayez le courage de rentrer dans certains endroits sans qu’on vous y attende et sans garde du corps.
Un jour, j’ai vu un homme politique très très important (ça remonte à beaucoup d’années). Personne n’aurait eu l’idée de le frapper et de lui mettre une gifle.
Ma parole est celle d’un petit. Je n’ai ni vos moyens ni votre culture. Mais j’ai ce que vous n’avez pas : la connaissance de la vie.
Je vous souhaite à tous de bonnes élections. Et quand vous gagnerez, surtout surtout, faites la fête. Vous aurez quand même réussi à nous avoir une fois de plus.
Le 1er septembre 2021 par Arthur de la Rivaudière