Là où le désastre a commencé
Un jour, Michel Jobert, grand ministre qu’il fut, arrivant à Washington, dit aux autres ministres européens : « Bonjour les traîtres ! » (1, 2) Que dirait-il aujourd’hui en voyant une grande partie des socialistes être devenus macronistes ? et Edouard Philippe, des Républicains, étant devenu premier ministre ?
C’est à se demander si être un traître, en France, ne serait pas devenu une caractéristique nécessaire. Le meilleur de tous, il me semble, est François de Rugy, qui, se présentant aux primaires socialistes, déclara en allant chez Macron : « On peut changer d’avis ! »
Aujourd’hui, la France est à la recherche d’un homme qui ne se trahira pas et qui ne trahira pas ses idées. Pour arriver au pouvoir, Macron s’est entouré de tous les anciens de chez DSK : Castaner et compagnie ; des socialistes pur jus ; ce socialisme romantique auquel beaucoup de gens font encore référence… Ah, c’est beau le socialisme… ça fait penser à Fidel, à Che, aux cheveux longs et idées courtes des années 60 et à tous ces jeunes qui croyaient qu’ils alliaient faire la révolution. Mais que sont-ils devenus ?
Prenons Daniel Cohn-Bendit, le meneur de mai 68, tout le monde peut voir ce qu’il est devenu.
Serge July, ancien directeur de Libération, qui est devenu un notable avec gros cigare.
Alain Geismar, qui est devenu un notable du parti socialiste.
Et tant d’autres qui se sont trahis…
Dans quel pays sommes-nous ? Que sommes-nous devenus ?
Charles, Georges, revenez, ils sont devenus fous.
Ce pays est en train d’attendre désespérément quelqu’un qui puisse le reprendre et main et retracer un chemin, retracer un espoir, retracer une ligne de vie et refaire un pacte avec le peuple afin que cette France éternelle arrête de souffrir.
La lâcheté de nos hommes politiques est telle qu’il y a de quoi s’inquiéter. Cette situation ne peut plus durer. Macron est en train de faire s’éterniser le supplice et la douleur de ce pays. Macron doit partir, il doit poser sa démission.
Monsieur Emmanuel Macron a échoué.
Quant aux députés macronistes, que vont-ils devenir ? On devra encore, je suppose, leur payer une retraite et leur payer pour 5 années où ils n’ont été que la boîte d’enregistrement d’un gouvernement qui nous a emmené à la faillite.
Du nord au sud, du sud au nord, chacun de nous doit veiller à faire le maximum pour notre pays. Et comme disait John Fitzgerald Kennedy : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. »
On est passé en 10 ans d’un pays prétendument « en faillite » selon M. Fillon, à un pays qui paie « quoi qu’il en coûte » de Macron.
Où est la vérité ? La vérité c’est que le peuple, aujourd’hui, messieurs, ne veut plus voter, ne s’intéresse plus à vous, et veut qu’on lui fiche la paix.
Allez jouer, messieurs, dans votre cours de récréation, édictez, éructez, faites-ce que vous voulez, mais de grâce, respectez le peuple de France, et respectez la France.
le 12/07/2021 par Arthur de la Rivaudière