Julien Bayou : les morts du FLN te regardent
Donc, Europe Ecologie les Verts (EELV) s'est depuis peu doté d'un nouveau président : Julien Bayou – qui clôturait son discours d'investiture avec ces mots :
« Et merci enfin à mes parents qui m’ont donné le goût de l’engagement et de la désobéissance. Mon père était très engagé et combinait ses mobilisations avec de la fanfare. Ma mère était porteuse de valises et son exemple m’habite et me guide. »
Ainsi, son discours d'investiture a été pour nous parler de sa maman qui portait les valises du FLN. Julien Bayou a-t-il fait des études ? Julien Bayou, aujourd'hui secrétaire national de EELV, sait-il ce qu'est le FLN, ce groupuscule qui a massacré aveuglement des civils français et algériens, et ruiné l'Algérie une fois parvenu au pouvoir ?
On a beau chercher des idées neuves chez ce jeune homme, il ne nous rend pas la tâche facile. Protecteur de squatteurs, défenseur de la fameuse "justice sociale" (une cause floue qui protège tout et son contraire, pourvoyeuse de petits dictateurs en herbe), participant en 2011 d'une action maritime (arrêtée à Athène) en faveur de Gaza (ces mêmes gazaouis qui confectionnent des jeans de marque Hitler pour ne pas avoir à acheter du Levi), petit despote qui veut imposer au forceps la parité homme-femme dans les entreprises (exigeance à la fois inique et insultante pour les femmes).
Très logiquement participant en 2016 du mouvement Nuit Debout, dont on sait qu'il ne fut que le point de rencontres d'étudiants désoeuvrés venus se donner l'illusion de participer à quelque chose de fort, mais surtout se bourrer la gueule entre copains et faire du tapage nocturne...
Bref. Éludons la tristesse de ce parcours ; simple vitrine de militantisme ahuri et d'idéologie puérile à base de : « notre combat doit devenir une fête. »
(Last but not least, JB fait partie des apôtres de cette exécrable écriture inclusive.)
Mais il ne faut pas s'étonner, regardons un peu ses écrits pour comprendre...
Je cite : « ne nous regardez pas, rejoignez-nous. » Quel discours plein d'allant !
« Nous avons plein de défaut, oui, aussi venez les corriger avec nous. »
Ce ne sont pas des défauts, Juju, ce sont des tâches, et pour détacher ça, ça ne va pas être simple.
Tiens, regarde donc ce montage photo qui émane du site observalgerie.com, islamique et pro-charia, même s'il se présente sous des atours plus... démocratiques. C'est tes potes, Julien, ils sont contents de t'avoir. Tu es vert, mais c'est moins le vert de l'écologie que le vert de l'islamisme.
Alors on fait quoi, Julien, pour conjuguer les deux ? On construit des minarets avec panneaux solaires ? On fait des attentats éco-responsables ? C'est quoi le programme ? On t'écoute.
Julien Bayou, dans d'autres pays et en d'autres temps (pas si lointains d'ailleurs), jamais ce minable, ce fourbe (qui porte d'ailleurs très bien son nom, "bayou" signifiant « serpent, sinuosité » dans la langue des Chactas, une tribu amérindienne) n'aurait pu prétendre représenter un parti quel qu'il soit.
Peut-être s'imagine-t-il dans 30 ans atteindre le prestige décomplexé d'un Daniel Cohn-Bendit... sans doute s'imagine-t-il pouvoir un jour se présenter à une présidentielle. Mais de toute évidence, il veut être connu. N'oublions pas qu'il vient d'enlever l'étiquette EELV à la candidate à Montpellier Clothilde Ollier qui, soit dit en passant, était en tête des sondages (source).
Avec Julien Bayou pour EELV, c'est le suicide matin, midi et soir, c'est le Titanic en marche. L'erreur est sa nomination.
Si le fils de Erwin Rommel a pu être maire d'une grande ville allemande, n'oublions pas que ce monsieur était un héros, puisqu'il s'est opposé à Adolph Hitler et a participé à un attentat contre lui. Julien Bayou, lui, ne peut se revendiquer que d'une mère ayant aidé le FLN à commettre des attentats contre les français.
Rien que pour cela, monsieur Julien Bayou, vous êtes disqualifié. Rien que pour cela, monsieur Bayou, vous ne devriez pas être président d'Europe Écologie les Verts.
Parce qu'en plus de cela, monsieur Bayou, vous vous en êtes vanté. Vanté que votre mère a aidé des barbares qui ont mutilé, égorgé, torturé, émasculé, pendu, décapité aussi bien français que compatriotes algériens, pour faire régner la terreur, pour que même les algériens qui aimaient les français et que les français aimaient ne puissent plus s'entraider.
Avez-vous vu les photos des crimes du FLN, Monsieur Julien Bayou ? Elle ne sont pas romantiques, Monsieur Bayou. Elles ne sont pas l'image d'Épinal du charmant rebelle contre l'odieux oppresseur. Elle vous glacerait le sang, Monsieur Julien Bayou. On y voit des corps massacrés, on y voit des enfants mutilés, on y voit des têtes avec des verges enfoncées dans la bouche. Tous morts des mains de leurs bourreaux du FLN, ces meurtriers sanguinaires que vous appeleriez sans doute simplement "rebelles". C'est de cette histoire là dont vous êtes fier, Monsieur Julien Bayou ? C'est cet héritage que vous embrassez ?
Je suis gentil, Monsieur Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie les Verts, alors je vous retranscris le sous-texte de l'une de ces photos :
Sur son lit de mort à l'hôpital de Tiemcen, un enfant défiguré par l'explosion d'une grenade. Nombreux furent les enfants victimes du terrorisme. Cette réalité n'a touché ni le cœur ni l'esprit des « porteurs de valises ». Pour ces derniers, héritiers de la conscience malade de l'Occident, le terroriste n'est en réalité que la figure du « pauvre » de l'Évangile, de l'« exploité » de la lutte des classes ou du colonialisme...
Ce n'est pas vous qui avez subi les attentats du FLN, ce n'est pas vous qui avez été menacé par eux, ce n'est pas votre famille qui a été massacrée par eux.
Il ne faut pas que le score d'EELV soit trop haut aux élections municipales.
Il faut que vous quittiez la présidence de ce parti, monsieur Julien Bayou.
Se vanter que sa mère a collaboré avec des terroristes n'est pas une erreur, c'est une faute.
J'en ai fini avec vous, Monsieur Bayou. Pour cet article au moins.
J'aimerais vous quitter avec une phrase de politesse, malheureusement je ne peux pas. Je vous respecte, sans plus...
Arthur de la Rivaudière (2020-01)