Du Changement d'heure, où pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
Lors du dernier réajustement perturbateur d'octobre 2018, de l'heure d'été en heure d'hiver (d'une heure à deux heures de décalage sur l'heure réelle astronomique, tout de même), on nous a généreusement annoncé qu'enfin les protestations réitérées de beaucoup ont été entendues : l'année prochaine – donc, maintenant – chaque pays de l'UE pourra décider d'adopter durablement l'heure qui lui convient, ou qui convient à son peuple.
Joie et déconvenue...
Cacophonie, Babylone...
Quelle harmonie et quelle unité dans cette perspective ?!
Les voyageurs, touristes, routiers et autres risquent d'en perdre le peu de latin dont ils se souviennent encore, puisqu'ici en France, cette langue racine n'est plus enseignée.
Quand de bonnes décisions pouvaient être prises, et sans trop de difficulté acceptées par tous – à savoir, décréter que l'heure en UE sera décalée seulement d'une heure (heure d'hiver) ou, mieux, qu'elle redevienne solaire et exacte, réelle, ce qui ferait du bien à tous –, on préfère laisser la liberté (sœur de l'anarchie) à chaque état membre de faire ce qu'il veut.
Mais on ne demande l'avis de personne, et certainement pas des peuples, de la plèbe, pour empoisonner la Terre, l'eau, les vies humaines et animales en continuant d'imposer pesticides, OGM, 5e générations, etc ; en avalisant alors la loi des plus forts, qui ont les pouvoirs et le poids financier pour faire plier les gouvernements.
Avant les élections européennes du 26 mai 2019, l'Union européenne a raté le coche d'impulser l'adhésion de chacun à une bonne et positive décision venant de ses instances, et de redorer le blason écorné de sa crédibilité.