Le Centenaire de la Grande Guerre
Pauvre Macron. En cette semaine qui précède le 11 novembre, il a beau se démener comme un diable, aller au plus proche des braves gens en colère, ça ne prendra pas.
Les français veulent du pain, et le prix de l'essence les empêche d'aller le chercher. Aujourd'hui, pour beaucoup, et plus encore qu'auparavant, il faut payer pour aller travailler !
À une retraitée qui lui dit ne vivre qu'avec 500€ par mois, il n'a à proposer qu'une réponse froide et robotique de comptable : « vous n'avez pas assez cotisé ! »
Monsieur a plus d'indulgence face à des délinquants multirécidivistes que face à une vieille dame.
Quant au centenaire de l'armistice, nos poilus n'auront pas, à cette occasion pourtant unique – puisque le centenaire n'aura lieu qu'une fois –, l'honneur d'un défilé militaire car, comprenez-vous, il faut ménager les sensibilités, n'est-ce-pas ?
Comprendra-t-il que, pour le peuple français, le 17 novembre qui s'annonce sera le produit d'une accumulation d'humiliations, de concessions, de taxations et d'insultes de leur propre président et des journaux qui le servent ?
Je pense notamment au journal le Parisien, qui ne trouve rien de mieux à faire que de titrer un article : "Grande Guerre : plus de Mohamed que de Martin parmi les morts pour la France" – en omettant de spécifier que Mohamed est un prénom ultra-fréquent chez les musulmans, tandis que les Martin était alors aussi rares à l'époque que peuvent l'être les Gaston aujourd'hui. La comparaison est donc totalement fallacieuse.
Continuez de ramper, vous n'avez aucun honneur.
Comprendra-t-il, notre cher président, qu'il n'y a rien de plus redoutable qu'un brave homme en colère ?
Aux soldats de la Grande Guerre.
Qui s'en voudraient d'être tombés pour un pays devenu suicidaire.
Alors si nos élites n'en sont pas capables, à nous de leur faire honneur, en montrant que nous voulons vivre, rester français, dignes et fiers.